Si la courbe descendante du taux de rémunération des PEL peut laisser croire qu’il est préférable de conserver son ancien PEL, la question est délicate et il peut parfois être plus judicieux d’opter pour la fermeture de son PEL.

La détermination du moment clé de clôture d’un PEL est en somme liée à l’âge du compte. Un PEL engage l’épargnant sur une durée qui est de 4 ans au minimum. Un ancien PEL présente l’avantage d’un taux d’autant plus grand que le compte est vieux. Mais il convient de ne pas perdre de vue qu’après 12 années, les intérêts générés par le Plan Épargne Logement sont soumis à l’impôt sur le revenu. À cet impôt s’ajoutent aussi les contributions sociales s’élevant à 15,50 %.

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Les dates à retenir.

  • Ainsi, après le 12e anniversaire de son PEL, il peut être plus opportun de renoncer au taux d’intérêt historique pour relancer un PEL proposant une défiscalisation pouvant contrebalancer toute l’équation.
  • Entre 10 et 12 années, il n’est plus possible de faire des dépôts. La prime d’État est inaccessible pendant 5 années. Elle est ensuite perdue si l’épargnant ne souscrit pas à un crédit immobilier.
  • Pour toute clôture entre le 4e et le 10e anniversaire, l’épargnant est libre de retirer son épargne. Il pourra bénéficier de la prime d’État et des avantages du PEL s’il souscrit à un crédit immobilier dans un délai maximal d’une année.
  • Enfin, tout retrait d’épargne avant 4 ans d’âge entraîne une clôture systématique du compte. Si cette clôture intervient avant le 3e anniversaire du PEL, l’épargnant a droit à la prime d’État et au crédit immobilier à taux préférentiel. Une clôture entre la 3e et la 4e année supprime aussi le droit au prêt à taux privilégié et n’octroie à l’épargnant que la moitié de la prime d’État. La fermeture du PEL à moins de 4 ans d’âge n’est donc pas judicieuse, l’épargnant perdant tous les avantages du PEL.