Comme la majorité des produits non cotés, les FCPI sont des placements qui comportent des risques par leur nature même. Il n’est pas possible de prévoir, lors de la souscription à un FCPI, si ce dernier permettra de réaliser ou non des gains.
Stratégie d’investissement
Les FCPI sont des placements à long terme. En l’occurrence, les différents investissements sont réalisés dans des entreprises dont les phases de développement peuvent être très longues. Puisqu’il s’agit de sociétés jeunes ou en plein développement, les investissements réalisés comportent un facteur aléatoire qui est en toute logique plus élevé que pour le cas des grandes sociétés cotées ou déjà développées. La performance des FCPI est ainsi étroitement liée à la réussite des divers projets innovants (et donc risqués) initiés par les entreprises ciblées par les investissements.
Le risque lié à un FCPI est aussi relatif à la stratégie d’investissement du fonds. On en distingue essentiellement de deux types :
- Certains fonds recherchent des performances maximales en axant leurs investissements sur des portefeuilles se composant de diverses entreprises à fort potentiel de valorisation. Cependant, ce ne sont de façon générale que quelques-unes de ces entreprises qui seront effectivement performantes. Le risque ici est donc grand.
- À l’opposé, d’autres FCPI font le choix de miser de façon plus prudente sur des entreprises innovantes qui sont à des étapes de développement plus avancées. Le potentiel de ce type d’entreprises est peut-être plus petit, mais il y a un facteur de visibilité et de pérennité qui rassure bien plus.
Les différents types de risques liés aux FCPI
- On distingue les risques de perte en capital. Comme souligné plus haut, la probabilité de récupérer le capital investi lors de la souscription est relative, les perspectives de développement des sociétés ciblées par l’investissement étant elles-mêmes incertaines.
- Par définition, les actifs dans lesquels investissent les organismes de placement commun dans les valeurs mobilières sont des actifs non cotés qui ne sont pas liquides. On note donc un risque de manque de liquidité évident. La liquidité relative existante est fonction de la capacité de la FCPI à céder ses actifs non cotés.
On distingue aussi un type de risque lié à la valorisation des différents titres en portefeuille. La valorisation d’un titre non coté se base sur sa valeur courante. Celle-ci est en l’occurrence calculée relativement aux différentes transactions récentes opérées par les sociétés qui composent le portefeuille, ou par des sociétés similaires. Cette valorisation peut donc ne pas être le reflet du prix reçu en contrepartie d’une prochaine cession des titres en question.