Les FIP

À l’instar des Fonds Communs de placement dans l’innovation (FCPI), les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) sont ouverts pendant une période qui est limitée et qui est définie au préalable par la société de gestion du fonds. Ces durées sont variables d’un fond à un autre, et en dehors d’elles, il n’est plus possible pour les particuliers de réaliser des investissements dans le FIP dont il est question.

Les FIP sont des produits de défiscalisation : ils permettent aux souscripteurs de profiter de réductions d’impôt sur le revenu d’une année donnée, à la condition que l’investissement soit réalisé avant la date du 31 décembre de cette année. Cette réduction n’est pas fonction de la rapidité avec laquelle est réalisé l’investissement tant que ce dernier est fait avant la date limite de fin d’année.

La loi de finances pour l’année 2011 a instauré des contraintes de gestion nouvelles relatives à la stratégie d’investissement d’un FIP. Les fonds d’investissement de proximité doivent respecter leur engagement relativement au pourcentage de leur actif qu’ils devront investir dans les PME relativement jeunes (exerçant depuis moins de 5 années) ; ce quota étant de 20%.

Durée minimale d’investissement

Pour conserver l’avantage fiscal auquel donne droit l’investissement dans un FIP, le souscripteur doit maintenir ses parts pendant une durée de 5 ans au minimum à moins d’un décès du souscripteur ou de son conjoint, d’une invalidité du souscripteur ou de son conjoint, ou encore d’un licenciement de l’un ou de l’autre. Les 3 motifs ci-dessus énumérés sont manifestement indépendants de la volonté du souscripteur. Il n’est donc pas possible pour lui de conserver son avantage fiscal s’il procède à une rupture volontaire de son investissement avant la date d’échéance du fonds. Cependant, le rachat des parts du souscripteur ne dépend que de la capacité du fonds à opérer une cession rapide de ses actifs. Ce rachat peut donc nécessiter un laps de temps supplémentaire ou encore se réaliser à un prix inférieur à la dernière valeur liquidative de la part.

Les FIP garantissent-ils le capital ?

Le risque de perte de capital est inhérent à la nature même des placements en actions qui se font dans les petites et moyennes entreprises (PME). En effet, le taux de survie des PME est inférieur à celui des grandes entreprises. Cependant, tous les risques de perte en capital qui sont associés à un investissement dans un FIP sont relativement compensés par l’avantage fiscal qui leur est lié.