Les parts sociales

Les parts sociales constituent-elles un bon placement ? Si l’on veut effectuer une comparaison avec les actions, on fera remarquer que leur valeur ne suit pas les fluctuations du marché comme c’est le cas de ces dernières. On ne peut pas spéculer à leur sujet et il faut noter qu’elles ne présentent certainement pas autant de risques. Bien entendu, il y a un facteur compensatoire à cela : dans la plupart des cas, les parts sociales sont moins rentables que les actions. Celles-ci peuvent en effet cumuler les revenus et les plus-values.

Comparaison avec les livrets

Il faut savoir que la fiscalité des livrets est plus sévère que celle des parts sociales. Toutefois, les livrets ont pour eux de faire connaître leur rendement par avance tandis que la rémunération des parts sociales n’a rien de certain. En outre, avec les parts sociales, la disponibilité du capital est bien moindre que dans le cas du livret à cause des contraintes de remboursement.

Comparaison avec l’assurance vie

Si l’on s’en tient à la rentabilité, les parts sociales et le fonds en euros d’un contrat d’assurance vie sont à peu près du même intérêt. L’assurance vie donne la possibilité de choisir entre différents supports d’investissement tout en bénéficiant du même cadre fiscal. En fonction des cas, l’épargne investie en parts sociales sera plus ou moins liquide.

Quels risques présente la possession de parts sociales ?

Les aléas boursiers sont peut-être épargnés aux détenteurs de parts sociales, mais ceux-ci sont exposés à trois risques importants :

  • Le premier concerne le risque de faillite que court l’émetteur duquel proviennent les parts sociales. Il est certainement peu probable que cela se produise, mais si cela arrivait, la valeur des parts sociales chuterait à zéro et elles deviendraient impossibles à échanger.
  • Par ailleurs, certains problèmes financiers peuvent obliger la banque ou la mutuelle à diminuer son capital : la valeur nominale des parts en serait alors diminuée.
  • Enfin, le vendeur peut se retrouver dans l’impossibilité de céder ses parts au moment où il le désire. Il faut en effet savoir qu’à l’inverse des actions cotées en bourse, il n’est possible de céder des parts sociales qu’à un autre client de la banque ou de la société mutuelle qui les a émises.

Cependant, des mesures spécifiques aux différents émetteurs peuvent rendre la revente des parts sociales difficile. Il peut arriver qu’elle soit assujettie à une durée minimale de détention. Cette durée peut aller jusqu’à 5 ans.