Le Plan Épargne Retraite Populaire (PERP) est un produit d’épargne retraite individuelle. Sa rémunération est fonction du type de contrat que le souscripteur signe avec la structure dans laquelle il l’ouvre. Quelles sont les différentes modalités disponibles? Et quelles sont les possibilités qui s’offrent au souscripteur ? En gros, comment est calculée la rémunération du PERP ?
Contrats PERP
Le Plan Épargne Retraite Populaire (PERP) est similaire à un contrat d’assurance-vie. Il existe sous trois types de contrat :
- Le contrat de rente viagère différée par lequel le souscripteur peut acquérir des droits directement à la rente qui sera différée.
- Le contrat en unité de rente qui permet au souscripteur d’acquérir des points de rente qui seront convertis plus tard en rente.
- Le contrat multi-supports qui permet au souscripteur de constituer une épargne, qui à terme sera transformée en rente viagère.
Ce dernier type de contrat est le plus répandu dans les banques, les sociétés d’assurance et les mutuelles. Il est assimilé à une assurance-vie multi-supports. Dans ce type de compte, les sommes versées sont comme un investissement dans un fonds soumis à certaines conditions. Il peut être investi dans un fonds en euro avec un capital garanti, ou dans un fond en unité de compte, et donc en actions. Il est également possible de faire ces deux types d’investissement ensemble. Dans un cas comme dans l’autre, des intérêts sont générés, selon les fluctuations du marché financier, et sont ajoutés au capital initial afin de constituer eux même des producteurs d’intérêts. Au terme de ce type d’épargne, nous avons la sortie du plan qui se fait.
Sortie de plan
Nous avons principalement deux types de sorties de plan : la sortie en rente, et la sortie en capital possible.
La sortie en rente consiste à faire une sortie de plan de manière prépondérante sous la forme d’une rente viagère. Cette rente est calculée selon des composantes telles que le taux d’intérêt technique, qui est de 20%, et les tables de mortalité. Ces dernières peuvent être celles en vigueur au moment de la conversion en rente du capital acquis ou au moment du versement des cotisations. Ceci dépend de la forme de contrat signé entre le souscripteur et les structures. Cette rente est mise en place au moment où la retraite de base est prévue par le régime d’assurance-vieillesse, c’est-à-dire au moment où la pension est liquidée.
La sortie en capital possible quant à elle prévoit selon le contrat que le souscripteur a le droit de récupérer jusqu’à 20% de son capital investi, et les 80% restants font l’objet d’une rente viagère.