Assurance vie : les types de gestion

Comme toutes les activités liées à l’ingénierie financière, la gestion des portefeuilles d’assurance fonds reçus de l’assuré consiste en leur placement dans des produits financiers à fort rendement. Cette gestion revêt plusieurs formes selon les termes du contrat:

La gestion libre fera l’objet de cet article.

Voir également, notre comparatif des Assurances Vie (40 assurances comparées)

La gestion libre

Ce mode de gestion donne libre cours à l’assuré de choisir lui-même les produits financiers dans lesquels il compte investir ses fonds (cotisations). Dans le cas où il aurait souscrit à l’assurance par l’intermédiaire de son banquier, la gestion revient à ce dernier qui agit au nom et dans l’intérêt de son client. Mais avec l’avènement d’internet et de la banque en ligne, c’est de plus en plus l’assuré qui veille à la gestion et au suivi de ses placements.

Plusieurs produits financiers existent sur le marché et dans lesquels l’assuré peut investir ses fonds, des plus classiques (actions, obligations, matières premières…) aux plus ingénieux (OPCVM, SICAV, SCPI, trackers…). En général, l’assuré qui fait l’option de la gestion libre est sensé avoir une culture financière et boursière qui lui permet de faire les meilleurs arbitrages parmi la multitude des produits financiers disponibles, quoique l’assureur met à sa disposition les outils (applications, progiciels…) pouvant lui permettre une sélection et un pilotage aisés de ses investissements. Il est courant que des frais soient prélevés sur chaque arbitrage réalisé (en 0.5% et 1% du montant de l’arbitrage). D’autres outils ou fonctions permettent également à l’assuré de réaliser de meilleures performances sur ses investissements :

  • La limitation des pertes, encore appelé « Stop-loss », permet au client de limiter ses pertes sur un investissement donné. Concrètement lorsque le cours du produit financier sélectionné atteint un certain seuil à la baisse, les fonds sont automatiquement désinvestis sur ce produit au profit d’un autre ;
  • L’investissement progressif permet d’allouer progressivement les montants alloués à un produit au gré de l’évolution de son cours ;
  • L’écrêtage permet de sécuriser automatiquement les plus-values générées sur un investissement vers un autre beaucoup moins volatile ;
  • La dynamisation des plus-values consiste à transférer les plus-values réalisées sur un produit vers un autre plus rentable ;
  • Le rééquilibrage automatique consiste à rééquilibrer périodiquement (trimestriellement en général) son portefeuille pour tenir compte des plus-values ou moins-values notées sur certains produits en raison des fluctuations.