Les FIP

Les FIP (Fonds d’investissement de proximité) ont été créés par la loi Dutreil ou loi pour l’initiative économique du 1er août 2003. Un FIP est un fonds commun de placement qui s’érige comme un complément du dispositif de soutien aux PME qui était déjà créé avec les Fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI). Les FIP ont été initiés dans le but d’apporter une aide et de répondre au manque de fonds qui caractérise bon nombre d’entreprises régionales. Il s’agit de leur assurer une certaine pérennité, de soutenir leur développement et donc de favoriser l'emploi.

Concept des FIP

Un FIP permet aux particuliers d’avoir accès au marché des différentes sociétés non cotées et de profiter de réductions fiscales intéressantes. Ce fonds est caractérisé par un investissement de souscription minimal qui est relativement faible (quelques centaines d’euros), et toute l’épargne constituée est gérée par un professionnel.

Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) sont des produits de défiscalisation qui ouvrent aussi au souscripteur la possibilité de réaliser des gains sur son investissement. Investir dans des parts de FIP comporte des risques liés au succès incertain des petites et moyennes entreprises ou des sociétés en voie de développement.

Les Fonds d’investissement de Proximité se composent de :

  • 40% au maximum de placements qui sont identifiés et choisis par le fonds dans le respect de ses objectifs ou de sa stratégie d’investissement (sicav, obligations, actions…).
  • 60% au minimum de titres divers (il peut s’agir d’actions ou de parts de SARL) qui sont émis par de petites et moyennes entreprises. Il doit s’agir, pour une part d’au moins 10%, de PME régionales ou qui ont une durée d’exercice inférieure à 5 ans.

Par contre, il n’existe pas de contraintes relativement au solde du portefeuille. Les Fonds d’investissement de proximité ont une durée de vie qui est au maximum de 10 années. Ensuite, les produits sont rendus aux différents détenteurs de parts.

Des critères bien spécifiques

Les FIP n’investissent en outre que dans des PME qui respectent des critères bien définis :

  • Le siège des PME doit être établi dans un état membre de l’Union européenne, en Norvège ou encore en Islande.
  • Les PME doivent être soumises à l’impôt sur les sociétés.
  • Elles ne doivent pas être cotées sur des marchés français ou étrangers.
  • Elles doivent exercer leur activité dans une certaine zone géographique définie selon les objectifs du fonds. Ces zones s’étendent dans les limites d’un maximum de 3 régions limitrophes de la France.