Les compagnies d’assurance utilisent trois méthodes pour gérer leurs portefeuilles clients avec efficience (type de gestion de son assurance vie). Au nombre de ces trois méthodes figurent:
- La gestion libre
- La gestion profilée, et
- La gestion pilotée.
Cet article se penchera sur chacune de ces méthodes afin que le lecteur en ait une meilleure compréhension.
La gestion libre
Ce mode de gestion laisse une grande marge de manœuvre au client pour gérer son portefeuille et décider de ses arbitrages. Certains frais peuvent être prélevés sur chaque arbitrage (en 0.5% et 1% du montant de l’arbitrage). Aussi la banque met-elle à la disposition du client des outils (applications) pouvant lui permettre de réaliser de meilleures performances sur ses investissements:
- La limitation des pertes encore appelée « Stop-loss »;
- L’investissement progressif ;
- L’écrêtage ;
- La dynamisation des plus-values et ;
- Le rééquilibrage automatique.
La gestion profilée
La gestion profilée consiste pour le gestionnaire de portefeuilles à s’inspirer du profil d’investisseur de son client pour constituer un portefeuille à l’image de celui-ci. Le profil d’investisseur du client renseigne le gestionnaire sur:
- Le degré d’aversion au risque ;
- L’horizon d’investissement et ;
- L’objectif patrimonial.
Enfin, une autre forme de gestion profilée dite « conseillée » qui consiste en la publication périodique de lettre d’information à l’intention des clients afin de les orienter vers les niches existant sur le marché.
La gestion pilotée
Elle consiste à confier la gestion de son portefeuille d’assurance à un professionnel de la finance. Il s’agit généralement de sociétés de gestion de patrimoine ou de fonds d’investissement.
Ces sociétés intermédiaires sont généralement rémunérées sur la base d’un pourcentage sur les performances qu’elles réalisent (entre 10% et 20%). Des bonus peuvent être accordés ou non. Mais il peut selon le contrat s’agir également de rémunérations fixes indépendamment des performances réalisées. Il existe plusieurs autres formes de rémunération selon les termes du contrat liant les différentes parties.
Enfin, pour juger des performances d’un gestionnaire il est courant de comparer celles-ci à un indice de référence encore appelé benchmark (CAC40, FTSE100, DAX30…) à ses performances antérieures, ou aux performances de ses concurrents.