En tant que travailleur (salariés ou non), la retraite est un moment auquel on ne manque pas de penser tout au long de notre période active. La manière de mieux la préparer est d’ailleurs l’une des préoccupations principales, parmi les nombreuses qui gravitent autour de la question des futurs retraités. Aussi, que ce soit le PERP, le PEP, le Contrat Madelin ou encore les Rentes viagères, il existe plusieurs systèmes de retraites qui permettent de toucher un certain revenu en cas de cessation d’activité. Toutes les informations par rapport à ces différents produits de retraite sont disponibles entre les prochaines lignes de cet article.
PERP
Le Plan d’Épargne Retraite Populaire ou PERP permet à la personne active de se constituer une certaine réserve financière qui lui sera reversée sous forme de pension au moment de la retraite. Il s’agit donc d’un système de retraite auquel tout travailleur a la possibilité de souscrire dans le but de s’assurer financièrement pendant ses vieux jours. La constitution du PERP se fait à partir d’un prélèvement mensuel effectué sur le revenu imposable et sur la base d’un taux limité de 10 %. Cependant, il faut noter que les modalités de souscription en France ont été clairement définies à travers un décret et un arrêté adoptés les 21 et 22 avril 2004.
De façon générale, les sommes épargnées dans un processus de PERP sont placées dans un compte bloqué, jusqu’au moment de la retraite. Cependant, il existe certaines exceptions qui peuvent autoriser un déblocage des fonds constitués. On peut citer entre autres un décès, une invalidité ou une mise au chômage.
Contrat Madelin
Puisque la catégorie des personnes professionnellement actives ne se constitue pas que de salariés, il existe des systèmes d’épargne, dont le Contrat Madelin, qui permettent aux non-salariés de préparer leur retraite. Il s’agit donc d’une sorte d’assurance retraite mise en place pour les TNSNA ou travailleurs non-salariés non agricoles à savoir : les industriels, les commerçants, les travailleurs indépendants, les artisans, etc. Ce type d’épargne retraite issue de la loi Madelin datant du 11 février 1994 permet ainsi au souscripteur de cotiser en fonction de son revenu d’activité, tout en prenant en compte son Plafond de Sécurité Sociale (PASS).
Cette souscription donne la possibilité au TNSNA d’épargner dans l’objectif de se constituer :
- Un capital supplémentaire ou complémentaire ;
- Un revenu de remplacement ;
- Une assurance de prévoyance décès ou de perte d’emploi.
Par ailleurs, il faut noter que contrairement aux systèmes de base, la souscription à un contrat Madelin est un acte purement facultatif.
Le PEP
Le Plan Épargne Populaire, couramment appelé PEP, est un ancien produit d’épargne auquel il n’est plus possible de souscrire depuis 2003. Seules les personnes ayant souscrit à ce plan avant son arrêt profitent encore de ses avantages. Il s’agit d’un compte ouvert par toute personne physique qui souhaitait constituer des fonds supplémentaires pour la retraite. À cet effet, ils versent des fonds en vue de se faire rémunérer sous forme de capital ou de rente viagère. Le plus grand avantage du PEP, c’est la possibilité de bénéficier d’une exonération fiscale sur les gains à condition d’immobiliser les fonds investis pendant 8 ans tout au moins. Cependant, les prélèvements sociaux ne sont pas concernés par l’exonération. On distingue le PEP bancaire et le PEP Assurance. Sur un PEP bancaire, la rémunération des dépôts est calculée en fonction d’un taux prévu au contrat alors qu’avec un PEP Assurance, elle dépend des supports choisis.
Rentes viagères
Encore appelée rente de mortalité, la rente viagère est une somme périodiquement perçue par un individu jusqu’au moment de son décès. Qu’elle soit mensuelle ou annuelle, il faut noter que cette allocation résulte d’un fond que le travailleur a constitué tout en étant en activité, et dont le versement commence à une certaine échéance prévue par le contrat.
Une rente viagère peut donc provenir des différents systèmes (PERP, PEP, PEA, PERCO, Contrat Madelin) comme c’est souvent le cas en France dans le cadre d’une ou de toute autre pension perçue à la retraite. Selon la réglementation fiscale, une rente viagère qui ne provient pas d’un PEP ou d’un PEA est imposable, même si un dégrèvement (entre 30 et 70 % en fonction de l’âge) peut être appliqué. D’autre part, il faut savoir que le calcul de la rente viagère, qu’elle soit soumise ou non à une clause d’indexation, se fait en tenant compte des tables de mortalité propres aux pays dans lesquels ce système est en vigueur.